US Open (H) : Le coup de gueule de Monfils
Expéditif face à l’Espagnol Andujar pour se hisser en quarts de finale de l’US Open, Gaël Monfils regrette que son prochain match (contre l’Italien Berrettini) soit présenté comme un match largement dans ses cordes par les suiveurs sous prétexte qu’il ne sera pas opposé à l’un des trois gros.
Après « la chatte » de Benoît Paire, place maintenant à celle de Gaël Monfils. L’Avignonnais a Roland-Garros avait pesté en plein match face à Kei Nishikori contre la réussite, beaucoup trop grande à son goût, du Japonais, le tout à pleins poumons. Lundi soir, c’est avec beaucoup moins de décibels que Monfils a regretté devant la presse après sa démonstration contre l’Espagnol Andujar en huitièmes de finale de l’US Open que son prochain tour (face à l’Italien Berrettini) soit annoncé avant l’heure comme un match largement à sa portée, pour ne pas dire facile, sous prétexte qu’il n’aura pas en face de lui l’un des trois monstres du circuit (Novak Djokovic, Roger Federer ou Rafael Nadal, qu’il pourrait toutefois affronter en demi-finales).
Monfils : « Lorsque vous vous sentez fort… »
« Je sais déjà ce que l’on va me dire concernant ce duel, déplorait le numéro 1 français. On va dire que c’est un monstre et de l’autre, que c’est tellement jouable. C’est un discours que j’ai entendu souvent me concernant. Moi, je sais juste que c’est un quart de finale et que ça va être un gros match. Le mec a quand même gagné deux tournois, il a battu mon pote “Richie” (Richard Gasquet) au premier tour, il est tête de série. En fait, c’est simple tant que tu ne joues pas Nadal, Djoko ou Roger en quarts, ça y est, tu as de la chatte ! Attendez, il y a d’autres gars qui jouent très bien. On croit que si on enlève les trois, c’est ouvert… Mais non ! Il y a d’autres joueurs que le Big Three. » Pour balayer Andujar, Monfils n’en a pas eue, de la chance. Dans un grand jour, le Français a tout simplement récité son plus beau tennis. « Tout ce que j’ai fait a parfaitement fonctionné (…) Lorsque vous vous sentez fort, vous avez le sentiment qu’il sera très difficile pour l’adversaire de vous dominer », appréciait « La Monf’ » au sortir du court.