Djokovic, Vit fait bien fait

Le genou va bien, merci pour lui. Pour son match de reprise après sa lésion au ménisque contractée à Roland-Garros et la petite intervention chirurgicale qui a suivi pour remettre tout ça en place, Novak Djokovic a mis moins de deux heures pour battre le qualifié tchèque Vit Kopriva 6-1, 6-2, 6-2, ce mardi sur le Centre Court de Wimbledon.

“J’abordais ce tournoi dans des circonstances particulières, je ne savais pas trop comment ça allait se passer car, si je me sentais bien à l’entraînement ces derniers jours, on sait qu’en match c’est toujours différent”, a déclaré le numéro 2 mondial sur le court après son succès. “Finalement, je suis content de la manière dont je me suis senti et content de la manière dont j’ai joué.”

Aucune balle de break à sauver

Il faudrait faire la fine bouche, comme mettre en lumière un taux de conversion de balles de break relativement faible (6/15), pour affirmer le contraire. Sous le toit du central, le Serbe, pas du tout gêné par son bandage au genou, a en effet livré une copie très propre, réussissant deux fois plus de points gagnants que de fautes directes (32/16) et n’ayant pour sa part aucune balle de break à sauver. En face, le Tchèque (123e mondial), qui disputait son premier match dans le tableau principal de Wimbledon, n’avait pas les armes pour le gêner.

Djokovic n’a jamais perdu au premier tour de Wimbledon, jamais perdu contre un qualifié ni contre un joueur aussi “mal classé” en Grand Chelem. Genou opéré ou pas, ça n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer, même s’il faudra sûrement attendre des tests plus sérieux pour en savoir plus sur la solidité de son articulation. A priori, pas forcément au deuxième tour, face au Britannique Jacob Fearnley, 277e mondial.