Chez les Korda, on demande le fils
Rafael Nadal jouera son huitième de finale de Roland-Garros contre Sebastian Korda, dimanche. Le fils de Petr est un fan inconsidéré de l’Espagnol, qui avait lui-même beaucoup observé son père. Le tourbillon de la vie…
Dans la famille Korda, il y a bien sûr le papa, Petr. Il y a également les sœurs Jessica et Nelly, golfeuses de très haut niveau (Jessica a fini cinquième du British Open 2014 ou septième de l’US Open 2013, Nelly dixième de l’US Open 2018). Il y a désormais Sebastian, mais il y a aussi son chat… Rafa !
« Je l’ai appelé ainsi en l’honneur de Rafael Nadal ! Ça en dit beaucoup sur combien j’adore ce joueur. C’est mon idole absolue ! C’est une des raisons qui ont fait que je joue au tennis. Rien que de le regarder jouer, c’est un compétiteur incroyable. Il n’abandonne jamais sur le court. J’essaie d’être comme lui. »
« Gagner deux tournois du Grand Chelem, pour en avoir un de plus que mon père ! »
Sebastian Korda, premier joueur depuis neuf ans à atteindre les huitièmes de finale de Roland-Garros en sortant des qualifications, fera donc face à son modèle dimanche, sur le court Philippe-Chatrier. Il en est « la personne la plus heureuse sur terre », sans jeu de mot. Et puisqu’il le connaît par cœur, il sait très bien qu’il n’y a aucune chance qu’il lui fasse le moindre cadeau, qu’il concède le moindre écart de sensibilité. Peu de probabilités aussi, donc, qu’il lui permette d’avancer d’ores et déjà vers son objectif : « Gagner deux tournois du Grand Chelem, pour en avoir un de plus que mon père ! » Petr Korda avait en effet remporté l’Open d’Australie 1998, après une finale de rêve face à Marcelo Rios (6-2, 6-3, 6-3).
Dad, sisters and cat all are anxiously watching…
Former RG Finalist Petr Korda is beaming with pride as son Sebastian faces Nadal next 👇#RolandGarros
— Roland-Garros (@rolandgarros) October 4, 2020
C’est à New York, après avoir vu Novak Djokovic avec son père sur le court Arthur-Ashe en 2009, que Sebastian Korda a décidé de passer du hockey au tennis. Il avait alors neuf ans. Curieusement, c’est sa mère qui l’a véritablement lancé : « C’est elle qui m’a un peu coaché, qui m’a permis d’affiner mes coups. On a passé beaucoup de temps ensemble sur les courts, plus qu’avec mon père. » Pour le moment, c’est une certitude, Rafael Nadal connaît mieux Petr que Sebastian. Ça changera dimanche. Et il faudra peut-être trouver un deuxième prénom au chat.
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