Osaka a allumé la vasque olympique à Tokyo
Naomi Osaka a accompli vendredi le dernier relais de la flamme olympique et a allumé la vasque lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Tokyo 2020. Une première pour une joueuse ou un joueur de tennis.
Le retrait de Naomi Osaka du programme de la première journée du tournoi olympique avait fait enfler la rumeur, et c’est bien elle qui s’est chargée vendredi du dernier relais de la flamme lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2020, à Tokyo. C’est ainsi à la Japonaise de 23 ans qu’a été confié l’immense privilège d’allumer la vasque, la première de l’histoire alimentée par de l’hydrogène au lieu du traditionnel dioxyde de carbone, dans une volonté de promouvoir un “avenir sans carbone”.
C’est la première fois de l’histoire des Jeux Olympiques qu’une joueuse ou un joueur de tennis accomplit l’ultime relais de la flamme olympique. C’est d’autant plus symbolique qu’Osaka a beaucoup fait parler ces dernières semaines, après avoir pris la décision de se retirer de Roland-Garros pour avoir fait le choix de ne pas se présenter en conférence de presse, ce pour quoi elle avait été sanctionnée dans la foulée de sa victoire au premier tour. Elle avait ouvertement évoqué les doutes que faisaient naître en elle l’exercice, ainsi que sa fragilité mentale du moment.
Osaka de retour à la compétition lors du tournoi olympique
Ce tournoi olympique disputé à domicile sera la première apparition en compétition d’Osaka depuis cet épisode et elle l’abordera dans la peau d’une candidate victoire à la finale. Quadruple vainqueure de Grand Chelem, à chaque fois sur dur (US Open 2018 et 2020, Open d’Australie 2019 et 2021), la Japonaise est tête de série numéro 2 dans le tableau féminin. Elle affrontera au premier tour la Chinoise Saisai Zheng, 52e mondiale.
A noter que quatre joueuses et joueurs de tennis ont joué le rôle de porte-drapeau pour leur pays au cours de la cérémonie d’ouverture : la Tchèque Petra Kvitova, la Lettonne Jelena Ostapenko, la Paraguayenne Veronica Cepede Royg et le Taïwanais Yen-Hsun Lu. C’est autant qu’en 2016 à Rio.