Ferro : “C’est plutôt la joie de rejouer qui prime sur l’anxiété”
Ce lundi, le circuit WTA a officiellement repris ses droits du côté de Palerme en Italie. Engagée dans le tournoi, la Française Fiona Ferro est revenue sur les mesures mises en place en pleine pandémie de coronavirus, dans un entretien accordé à Franceinfo.
Une reprise forcément particulière. Ce lundi, du côté de Palerme en Sicile en Italie, le circuit WTA a officiellement repris ses droits, après avoir été interrompu à la mi-mars en raison de la pandémie de coronavirus qui continue d’ailleurs encore aujourd’hui de sévir à travers le monde. Engagée dans l’épreuve, où les meilleures joueuses du circuit, telles que l’Australienne Ashleigh Barty ou bien encore la Roumaine Simona Halep, sont aux abonnées absentes, la Française Fiona Ferro, 53eme joueuse mondiale, vit forcément cela de près, avec notamment toutes les mesures strictes mises en place, afin que la compétition puisse se poursuivre le plus sereinement possible. Un protocole sanitaire particulièrement contraignant, qui sert finalement de test en quelque sorte, au sujet duquel la Tricolore s’est confiée, dans un entretien accordé à Franceinfo.
Ferro : “Quelques problèmes d’organisation les premiers jours”
Les joueuses ont dû arriver avec trois jours d’avance sur le site du tournoi, afin de passer deux tests pour le nouveau coronavirus :
“On a dû attendre 24 heures dans notre chambre d’hôtel les résultats du test. Et seulement quand on a su qu’ils étaient négatifs, on a pu aller s’entraîner au club.”
Avant le début du tournoi, une joueuse, dont l’identité n’a pas été révélée, a été testée positive au nouveau coronavirus, ce qui a donc entraîné son forfait. Les joueuses restantes se contenteront, cette semaine, de passer de l’hôtel au site de la compétition, avec un minimum de contacts entre elles. Si ces mesures semblent rodées, cela n’a pas empêché quelques ratés au tout début, selon Fiona Ferro .
“Il y avait quelques problèmes d’organisation les premiers jours. Il n’y avait pas forcément de nourriture à l’hôtel. Donc on est sorti quand même pour aller au supermarché.”
Ferro : “Les coachs peuvent nous donner des conseils depuis leur banc”
Au niveau du court en lui-même, de onze juges, on est passé à cinq. De plus, il n’y a désormais plus six ramasseurs de balles, mais seulement trois. Des nouveautés qui font également réagir la Française.
“Il faudra juste aller à la serviette moins souvent, puisque les ramasseurs ne l’amènent pas. Normalement, dans les tournois WTA, les coachs sont autorisés à venir une fois par set sur le court. Là, ils ne peuvent pas venir. Par contre, ils peuvent nous donner des conseils depuis leur banc.”
Des mesures que Fiona Ferro ne trouve finalement pas si contraignantes que cela.
“C’est plutôt la joie de rejouer qui prime sur l’anxiété.”
En attendant, que ce soit chez les hommes comme chez les femmes, la suite du programme n’est pas acquise. En effet, deux gros tournois restent particulièrement incertains. Il s’agit de l’US Open, prévu du 31 août au 13 septembre, même si toute la tournée américaine est concernée, ainsi que le Masters 1000 de Madrid, programmé au mois de septembre.