Ashleigh Barty en 2020 : L’année bizarre de la numéro un mondiale
Ashleigh Barty termine l’année 2020 à la première place mondiale, pour la deuxième année consécutive, mais elle n’a pas pu défendre sa couronne à Roland-Garros.
Malgré la déception de ne pas pouvoir défendre son titre à Roland-Garros, Ashleigh Barty est restée en tête du classement mondial. Les changements temporaires apportés au système de classement, en raison de la pandémie de coronavirus, lui ont permis de garder les points qu’elle avait gagnés en 2019. Mais la pause lui aura sûrement fait du bien et elle reviendra en 2021, toute fraîche et avec une motivation renouvelée.
- Classement à la fin de 2019: 1
- Classement à la fin de 2020: 1
- Bilan en 2020 (V/D): 11-3
- Titre : 1
Meilleure performance : Un premier titre à domicile
Avec une nation derrière elle, Ashleigh Barty a commencé l’année en beauté après avoir remporté le titre à Adélaïde (Australie), en battant Dayana Yastremska dans une finale de grande qualité.
Meilleur Grand Chelem : Melbourne, comme à la maison
L’Australienne a brillamment fait face aux attentes d’un public qui cherchait désespérément un premier vainqueur local à l’Open d’Australie depuis 1978. Elle a semblé être la championne probable jusqu’à ce qu’elle tombe sur une Sofia Kenin brillante en demi-finale à Melbourne, s’inclinant 7-6, 7-5, après avoir eu deux balles de set dans chaque manche.
Meilleur moment de sa saison : Un trophée, ça se fête
Ashleigh Barty a remporté son huitième titre sur le circuit WTA, avec une victoire à Adélaïde.
Your 2020 Adelaide International Champions 🏆@ashbarty | @AndreyRublev97 | #AdelaideTennis pic.twitter.com/gmAZXzRjtu
— Adelaide International (@AdelaideTennis) January 18, 2020
Pire moment de sa saison : Un forfait sur les terres de son premier Grand Chelem
Sans aucun doute, ne pas pouvoir défendre son titre de Roland-Garros. Après le report du tournoi en septembre/octobre en raison de la pandémie, l’Australienne, n’ayant pas pu s’entraîner pendant de longues périodes en Australie, a choisi de ne pas s’aligner à l’US Open et à Roland-Garros.
Dans les médias
Ashleigh Barty n’est pas très présente dans les médias, mais poste parfois des photos sur les réseaux sociaux. Comme ici, quand elle a célébré sa qualification pour les quarts de finale de “son” Grand Chelem, l’Open d’Australie.
Quarter final coming up 💪🏽 @AustralianOpen pic.twitter.com/CxydwJlWwc
— Ash Barty (@ashbarty) January 26, 2020
Auto-évaluation : “Hâte d’être en 2021”
Ashleigh Barty a clairement été affectée par l’annulation de Wimbledon dans le calendrier de cette année :
“J’ai été bouleversé de ne pas me rendre à mon endroit préféré cette année. Wimbledon sera toujours très spécial pour moi. J’ai hâte de me faire de nouveaux souvenirs en 2021”.
Elle a également eu une pensée pour les travailleurs clés pendant la pandémie.
“Les derniers mois ont été une période difficile pour tout le monde. Merci aux merveilleux médecins, infirmières et héros de la santé qui assurent notre sécurité.”
The last few months have been a challenging time for everyone. Thank you to the wonderful doctors, nurses & healthcare heroes who keep us safe. A special thanks to Royal Brisbane & Women’s Hospital for the visit today. Hitting with 3 Aussie legends on a helipad was pretty special pic.twitter.com/EXbTnvQNCL
— Ash Barty (@ashbarty) May 5, 2020
L’avis de Tennis Majors
Alors que la saison de Barty s’est terminée en février, elle a tout de même réussi à remporter un titre à Adélaïde avant de tomber face à la future vainqueur de l’Open d’Australie, Sofia Kenin. Une défaite qui a dû faire mal : elle était face à son public, était entrée dans le tournoi en tant que numéro 1 mondiale et avait eu deux balles de set dans les deux manches jouées. L’Australienne espérait peut-être compenser cet échec sur les Majeurs suivants, mais elle a choisi de ne pas participer à l’US Open et à Roland-Garros. L’Australienne peut se réjouir de sa deuxième place mondiale consécutive et espère que l’année 2021 sera chargée, en particulier à Roland-Garros où elle tentera de reconquérir son titre.
Traduit de l’anglais par Lucas Morlier