US Open (H) – Djokovic : «Je suis vraiment désolé»
Disqualifié dimanche pour avoir envoyé une balle sur une juge de ligne, Novak Djokovic a présenté ensuite ses excuses sur son compte Instagram. Le Serbe, en revanche, a zappé la conférence de presse.
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« Je suis vraiment désolé. » Les excuses de Novak Djokovic n’ont pas mis longtemps à tomber. Quelques minutes après avoir été disqualifié pour avoir envoyé une balle sur une juge de ligne lors de son huitième de finale face à l’Espagnol Pablo Carreno Busta (le Serbe, breaké, se retrouvait alors mené 6-5), le numéro 1 mondial a présenté ses excuses sur son compte Instagram à la juge de ligne en question, comme aux organisateurs de cet US Open encore sous le coup de ce nouveau tremblement de terre. « Toute cette situation m’a laissé vraiment triste et vide. Dieu merci, le tournoi m’a dit qu’elle (la juge de ligne) se sentait bien. Je suis extrêmement désolé de lui avoir causé un tel stress. Si involontaire. Si mal. Je ne divulgue pas son nom pour respecter sa vie privée. Je m’excuse auprès du tournoi et de toutes les personnes associées à mon comportement. Je suis très reconnaissant à mon équipe et à ma famille de demeurer un soutien fort et à mes fans d’être toujours là avec moi. Merci et je suis vraiment désolé. » Le triple vainqueur du tournoi déjà sorti en huitièmes de finale du tournoi l’année dernière (il avait été contraint à l’abandon face au Suisse Stan Wawrinka) assure par ailleurs qu’il doit tirer au plus vite les enseignements de cette fâcheuse mésaventure et en retenir la leçon. « Je dois me retrouver et travailler sur ma déception, faire de tout cela une leçon pour continuer à grandir et évoluer en tant que joueur et être humain. »
Et pour ne rien arranger, Djokovic zappe la conférence de presse…
Une remise en question qui amènera peut-être le tant controversé « Djoko » à ne plus zapper les journalistes, comme il l’a encore fait dimanche après sa disqualification, en ne se présentant pas en conférence de presse ensuite, alors que le règlement l’exige pourtant (le numéro 1 mondial devrait d’ailleurs écoper de 20 000 dollars d’amende, en plus de devoir s’asseoir également sur son prize money, qui s’élevait, lui, à 250 000 dollars). Au contraire, Djokovic s’est très vite engouffré dans une berline noire (aux portes papillons) pour fuir loin de Flushing Meadows et oublier cet nouvel épisode venu ternir un parcours sportif pourtant exceptionnel, lui, et ayant plongé le joueur dans une colère noire alors qu’il se trouvait encore sur le court et en discussions avec le juge-arbitre du tournoi. « Elle (la juge de ligne touchée par la balle) n’ira pas à l’hôpital pour ça. Vous allez me disqualifier dans cette situation ? Ma carrière, un Grand Chelem, le court central… », avait pesté Djokovic à chaud devant l’Allemand Soeren Friemel. On était alors bien loin des excuses du numéro 1 mondial, plus tard sur les réseaux sociaux.