Novak Djokovic : “La priorité est que tous les joueurs puissent jouer l’US Open”
Dans un entretien accordé à Eurosport dans le cadre de l’émission Tennis Legends, Novak Djokovic s’est confié sur la reprise du circuit ATP. Très content, le numéro un mondial a tout de même pointé du doigt quelques priorités, notamment pour l’organisation de l’US Open.
“C’est ce que nous attendions tous”. Novak Djokovic s’est montré très satisfait après l’annonce de l’ATP concernant la reprise du circuit mi-août. Privés de compétition depuis presque cinq mois, les joueurs n’avancent plus dans l’inconnu et peuvent adapter leur préparation.
“Je pense que c’est une nouvelle fantastique et je suis sûr de pouvoir parler au nom de tous les joueurs et de tous les fans de tennis. La compétition nous manque, voyager nous manque et être sur le circuit nous manque.”
L’US Open aura donc bien lieu aux dates prévues, à huit-clos. Mais Novak Djokovic reste tout de même inquiet sur les conditions dans lesquelles pourraient se jouer le Grand Chelem américain. Les restrictions de déplacements et de voyages ne sont pas les mêmes dans tous les pays, et cela pourrait empêcher certains joueur de pouvoir se rendre à New York…
“Les Argentins, par exemple, mais aussi d’autres pays voisins, ont une restriction jusqu’au 1er septembre. Tous ceux qui, de par leur classement, ont accès au tableau final des tournois, doivent pouvoir jouer. C’est très important parce que c’est la base de l’ATP et le fondement du tennis international. Nous allons tous, collectivement, essayer de faire en sorte que ce soit la priorité des prochaines semaines. C’est une question de justice.”
“Nous sommes reconnaissants d’avoir l’opportunité de jouer ces tournois”
Il y a quelques jours, Novak Djokovic s’était montré peu enthousiaste quant aux mesures sanitaires envisagées pour permettre la tenue de l’US Open à New York. Depuis, l’USTA a lâché du lest et le numéro un mondial a quelque peu revu sa position sur le Grand Chelem américain. Il n’envisage pas de ne pas se rendre aux Etats-Unis.
“A l’arrivée, ce ne sont pas nous, les joueurs, qui décidons, et nous devrons nous adapter à ce qu’on nous donne. Je suis content d’entendre que nous pourrons finalement venir avec plus d’une personne de notre staff. Mais si c’est une, c’est une, si c’est deux, c’est deux, si c’est trois, c’est trois. On doit s’adapter. Nous sommes reconnaissants d’avoir l’opportunité de jouer ces tournois, surtout les Grands Chelems, qui sont sacrés dans l’histoire de notre sport.”