Les participants à Roland-Garros répartis dans deux hôtels imposés
Selon L’Equipe, les joueurs qui disputeront Roland-Garros devront loger dans deux hôtels réservés par l’organisation. La possibilité de louer des logements privés reste en discussion.
Depuis dix jours, les joueurs et joueuses disputant les tournois de Cincinnati et de l’US Open sont réunis dans une « bulle » sanitaire. Ils séjournent dans deux hôtels dont ils ne peuvent sortir que pour aller jouer au tennis et où ils doivent respecter scrupuleusement les gestes barrières, sous peine d’exclusion du tournoi. Benoit Paire, la deuxième personne de la bulle testée positive au coronavirus, après le préparateur physique de Guido Pella et Hugo Dellien, peut en témoigner : il n’a pas été autorisé à disputer le tournoi du Grand Chelem new-yorkais. Dans 26 jours, c’est Roland-Garros qui débutera, à Paris, et les conditions seront sans doute les mêmes. Selon L’Equipe de ce lundi, l’organisation a réservé deux hôtels pour loger les coureurs : le Pullman Tour Eiffel et le Sofitel Place Maillot. Tous les joueurs, ainsi que leurs accompagnants (deux personnes pour les joueurs de simple, une personne pour les joueurs de double), devront y loger là. Ce qui signifie que les joueurs français résidant à Boulogne-Billancourt ou à Paris (Gilles Simon, Corentin Moutet, Grégoire Barrère…) ne pourront pas dormir chez eux pendant le tournoi.
Quelle sera la jauge à Roland-Garros ?
Cependant, le quotidien sportif rappelle que des discussions sont toujours en cours concernant les logements privés. A New York, huit joueurs et joueuses (dont Novak Djokovic, Serena Williams et Victoria Azarenka) ont choisi de louer une maison pour ne pas avoir à dormir à l’hôtel pendant les plus de trois semaines (s’ils vont loin à l’US Open) où ils seront à Big Apple. D’ici la fin de semaine, on saura si les locations privées seront autorisées, tout comme les sorties dans Paris. La jauge du tournoi pour le public sera également connue. Rappelons que les rassemblements de plus de 5000 personnes sont interdits dans les départements « rouges » en France (ce qui est le cas de Paris) au moins jusqu’au 30 octobre. Mais les organisateurs espéraient initialement une jauge de spectateurs à 50 ou 60% par rapport à une année normale.