Djokovic se méfie du jour sans
Impossible pour Novak Djokovic ou Rafael Nadal de prendre le moindre tour par-dessus la jambe, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils expédient leurs premiers adversaires sans ménagement. Daniel Elahi Galan, qui défiera le Serbe ce dimanche, est prévenu.
Tout continue d’aller pour le mieux pour Novak Djokovic, dans ce meilleur des mondes fait de pluie, de froid (surtout de pluie, depuis quelques jours) et de balles lourdes qui collent. A l’image de Rafael Nadal contre Stefano Travaglia, le n°1 mondial enchaîne un nouveau tirage très favorable à Roland-Garros, presque trop pour véritablement lancer son tournoi, cette fois face à Daniel Elahi Galan au stade du troisième tour.
« C’est toujours potentiellement dangereux »
Au point où il en est, le Serbe ne va pas faire semblant : « Je ne l’ai jamais vu jouer, je ne sais pas grand-chose sur lui. De toute évidence, il va falloir que je regarde les vidéos de ses matchs, que je me prépare avec mon équipe. Il a déjà disputé pas mal de rencontres avec les qualifs, ça l’aidera sûrement dans ces conditions. C’est notre premier affrontement, il n’a pas grand-chose à perdre et ce sera son premier match sur un des grands courts. » C’est une marque de fabrique des cadors : ne jamais sous-estimer l’adversaire, surtout pas publiquement. « C’est toujours potentiellement dangereux quand vous faites face à un adversaire contre lequel vous n’avez jamais joué dans un tournoi du Grand Chelem. Ils sont prêts à donner tout ce qu’ils ont. »
Concrètement, comment ça se passe dans la tête d’un « Djoko » face à un bizut ? « Ça dépend. Quelquefois, il suffit de quelques jeux, parfois de plusieurs sets. Ça dépend aussi de comment vous vous sentez, si vous êtes à l’aise ce jour-là, si vous êtes dans un jour où vous jouez bien, où vous êtes confiant. Je ne me repose pas uniquement sur la préparation par rapport à l’adversaire. Il y a l’exécution de mon jeu qui compte aussi. » Surtout, en vérité. « Il faut que j’exécute le jeu correctement. Quand on commence à jouer, à se relancer la balle, c’est là que l’on sent la profondeur des coups, la vitesse, l’effet donné à la balle, les mouvements de l’adversaire. Il faut être sur le court pour le ressentir. Mon expérience m’aide à m’adapter. » Tout le monde a compris, depuis le temps. Mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler.
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