Voici le calendrier construit par l’ATP pour janvier, février et mars 2021
Toujours dans l’attente des décisions de l’état de Victoria sur l’Open d’Australie, l’ATP a réorganisé son calendrier 2021. Indian Wells, Rio de Janeiro, Pune et New York sont annulés (voire déplacés). Et trois tournées seront offertes aux joueurs en Europe, en Amsud et en Asie fin février, début mars.
Cet article a été publié lundi 14 décembre au soir et mis à jour mardi 15 décembre à 18h30.
Le monde du tennis patiente toujours quant à la confirmation du déplacement de l’Open d’Australie du 8 au 21 février 2021. En attendant que Tennis Australia fasse valider ses hypothèses par le gouvernement local de l’état de Victoria, l’ATP prend son mal en patience et s’apprête à présenter aux joueurs un premier trimestre reconstruit. Initialement prévue lundi, la mise en relation entre la direction de l’ATP pourrait avoir lieu mercredi voire jeudi. Voici, selon nos informations, ce qui leur sera présenté, dans un document où figure la mention “not approved”, pour bien matérialiser l’attente concernant l’Open d’Australie :
Les joueurs se verront confirmer plusieurs hypothèses évoquées ces derniers jours :
- Le Masters 1000 d’Indian Wells, premier de la saison, n’aura pas lieu aux dates initiales eu 11 au 23 mars. Un report à l’automne reste envisagé.
- En plus d’Auckland (11-17 janvier), annulé depuis plusieurs semaines, trois tournois seront annulés ou déplacés : par ordre d’apparition au calendrier, Pune (1-7 février), New York (8-14 février), Rio de Janeiro (15-21 février).
- Deux ou trois compétitions auront lieu à Melbourne, sur le site de l’Open d’Australie, lors de la semaine qui précèdera le Grand Chelem, du 1er au 7 février. Une version remaniée de l’ATP Cup, et un ou deux ATP 250 qui remplaceraient de fait le tournoi d’Adelaide.
- Le tournoi de Delray Beach, en Floride, ouvrera la saison le jeudi 7 janvier, avec cinq semaines d’avance sur son placement initial.
L’ATP va aussi confirmer que les qualifications de l’Open d’Australie seront délocalisées à Dubaï, du 9 au 13 janvier.
Des tournées continentales en février-mars ?
Ce qui a pris forme ces dernières heures sur ce calendrier ATP 2021, c’est d’abord l’apparition du tournoi d’Antalya au calendrier, à partir du 7 janvier. Habituellement disputé sur gazon, il aurait lieu sur ciment, à quelques semaines de l’Open d’Australie.
Ce qui a pris forme aussi, c’est la réorganisation du mois de mars avec les tournois planifiés à l’origine en février. Celle-ci prendrait la forme suivante :
- 22-28 février : Montpellier, Cordoba et potentiellement un ATP 250 bénéficiaire d’une nouvelle licence ;
- 1er-7 mars : Rotterdam, Buenos Aires et potentiellement un ATP 250 bénéficiaire d’une nouvelle licence ;
- 8-14 mars : Doha, Marseille (comme nous l’indiquait la semaine dernière Jean-François Caujolle) et Santiago ;
- 15-21 mars : Acapulco et Dubaï.
Dit autrement, les joueurs pourront organiser leur fin d’hiver autour d’une tournée européenne (Montpellier, Rotterdam, Marseille), américaine (Cordoba, Buenos Aires, Santiago, Acapulco) ou asiatique (Doha, Dubaï), en attendant les sites d’attribution des licences.
Ce calendrier laisse ouverte l’hypothèse d’une reprise normale du calendrier du 22 mars au 4 avril avec le Masters 1000 de Miami, qui précéderait la saison sur terre battue. Le tournoi de Miami figure sur le document de travail de l’ATP, en attendant que le tournoi clarifie ses intentions.
Un calendrier plus flou pour la WTA
Du côté des femmes, la WTA n’a publié aucun calendrier pour 2021 et le détail de ses premiers mois reste particulièrement flou. Son président Steve Simon nous a assuré la semaine dernière qu’une saison normale à 55 tournois environ allait se dérouler à partir du 4 janvier. L’ouverture de la saison pourrait se faire à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis).
Cet édifice est construit sur l’hypothèse que l’Open d’Australie aura lieu en février, c’est-à-dire sur le choix que ferait le gouvernement de Victoria d’ouvrir les portes de l’agglomération de Melbourne à des centaines d’Européens et d’Américains dont les territoires sont en proie à la pandémie de COVID-19 depuis l’automne. L’Australie s’est débarrassée du coronavirus après l’un des confinements les plus durs du monde. Sa capacité à risquer de le réintroduire sur son territoire pour les beaux yeux du tennis reste à prouver.