Un petit match dans sa carrière mais un « grand pas » pour Roger Federer
Roger Federer a perdu dès son deuxième match à Doha, contre Basilashvili, mais il se trouve dans la meilleure forme possible après treize mois sans compétition.
Une victoire contre Daniel Evans. Une défaite contre Nikoloz Basilashvili. Tout cela en quarante-huit heures : Roger Federer en sait désormais beaucoup plus sur sa capacité à revenir au plus haut niveau, après ses deux tours à l’ATP 250 de Doha.
« Je reviens de tellement loin que jouer deux matches de haut niveau en trois sets, à quarante-huit heures d’intervalle, cela me rend heureux » a commenté l’homme aux vingt Grands Chelems.
« C’est un grand pas pour moi. Je ne suis pas encore à cent pour cent, je vous l’avais dit. Je le vois comme une évidence. Sur cette base, ce qui compte pour moi est d’être prêt lors de la saison sur gazon (en juin-juillet). Je construit mon retour petit à petit et je suis content de la première étape.»
Federer : “Un jour de repos est le bienvenu”
Federer a bien débuté contre Basilashvili (6-3) mais la puissance du 42e mondial a fini par l’user, même si le Suisse, tete de série n°2, s’est procuré une balle de match à 5-4 au troisième. Mais ce match (3-6, 6-1, 7-5) n’a pas un goût de défaite.
« Celle-là, je l’ai déjà digérée. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : j’aurais aimé rejouer vendredi en demi-finale. Mais en même temps, un jour de repos est le bienvenu et je suis heureux du contenu de mes deux matches et de mon retour. C’était un bon choix de venir ici. Ce que j’ai vécu me rend heureux. »
Physiquement, Roger Federer n’a rien à rapporter à part une petite douleur à l’épaule droite et des courbatures.
« Je ne m’attendais pas à autre chose. Je ressens toute ma chaîne musculaire à l’épaule. Je n’avais sûrement pas prévu de ressentir des choses à cet endroit-là car j’ai beaucoup servi depuis que je suis revenu sur le court. Mais avec la pression du match, on y met peut-être 5% de plus. Je ne sais pas trop ce que c’est. »
« Ce qui compte c’est que le corps répond bien au global et j’en suis heureux. Ça pourrait être bien pire. Au fond je ne pouvais pas savoir comment j’allais réagir à un premier tour difficile. Ni après un deuxième. A un moment j’ai pu croire que je n’arriverais pas à jouer cette saison, rien d’autre ne me questionnait vraiment. Et franchement, je suis bien. »
Federer ira jouer sur terre battue
La prochaine étape à l’agenda de Roger Federer se trouve probablement sur terre battue. Le Suisse a indiqué renoncer à Dubaï après avoir déjà renoncé à Miami, et tout mettre désormais en œuvre pour briller à Wimbledon.
« J’ai besoin de jouer. Et qu’y a-t-il au calendrier avant le gazon ? La terre battue. Done je vais jour sur terre battue. La terre battue, c’est à double tranchant pour moi, mais je ne pense pas que ça puisse m’être préjudiciable pour être honnête. »
Il n’a pas précisé s’il se projetait sur Roland-Garros, seuls façon pour lui de jouer en cinq sets avant Wimbledon.
« Jouer sur terre, c’est sûr. Quels tournois ? On a une vague idée pour l’instant mais d’abord je dois calculer ce que je fais après Doha. La seule chose qui compte, c’est que je sois en forme au moment de la saison sur gazon. Tout ce qui me permettra d’atteindre cette forme sera bon à prendre. »