Nishikori, remis en confiance à Rotterdam, se voit bien revenir dans le Top 10
Kei Nishikori disputera vendredi, contre Borna Coric, son premier quart de finale sur le circuit ATP depuis plus de 18 mois. Retombé à la 45e place mondiale, le Japonais se voit encore revenir dans le Top 10 à terme, en partie grâce à une nouvelle mécanique au service pour soulager son épaule.
Le tournoi de Rotterdam pourrait être celui de la renaissance pour Kei Nishikori. Vainqueur de Felix Auger-Aliassime (7-6, 6-1) puis Alex de Minaur (6-3, 2-6, 7-5), le Japonais affrontera Borna Coric en quarts de finale du tournoi ATP 500 ce vendredi. Tombé à la 45e place mondiale, Nishikori n’avait plus disputé un quart de finale depuis Wimbledon en 2019. Depuis, il doit se battre avec des pépins physiques à répétition, en particulier ce coude droit dont il avait été opéré en octobre 2019.
Revenu sur le circuit en septembre dernier, Nishikori n’avait gagné que deux matchs sur neuf sur le circuit ATP avant son arrivée aux Pays-Bas. D’où la surprise de le retrouver à ce niveau de la compétition, après avoir dominé deux joueurs de la Next-Gen et du Top 30. Ce qui le rassure sur sa capacité à revenir au plus haut niveau dans un futur proche, même s’il a déjà 31 ans.
“Je ne vois pas de faiblesse particulière dans mon jeu, donc si je peux retrouver la mentalité d’un joueur de Top 10, je pense que je peux y revenir, a lancé Nishikori à Rotterdam. J’ai vraiment le sentiment de retrouver de bonnes sensations, au moins je n’en manque pas quand je tape la balle, donc je ne peux plus utiliser cette excuse. Je suis content d’atteindre les quarts de finale, d’avoir jouer de bons matchs contre de bons joueurs. Ça me soulage, et ça me motive.”
Nishikori : “Il y a encore du travail, mais j’y suis presque”
Monté jusqu’au quatrième rang du classement ATP en 2015, Nishikori était installé parmi les dix meilleurs joueurs du monde jusqu’à une première blessure, au poignet, qui l’avait contraint à mettre un terme prématurée à sa saison 2017. Mais le Nippon y était revenu fin 2018 après une nouvelle année pleine. S’il veut à nouveau réussir son come-back, Nishikori doit toutefois prendre soin de son corps. Et ça passe par des modifications apportées à sa mécanique au service.
“Je n’étais pas à 100%, évidemment, mais j’en parlais avec mes entraîneurs et j’étais à peu près certain que je m’abimais l’épaule, avec ma précédente technique. Avec mes blessures, j’avais le sentiment qu’il fallait changer quelque chose si j’en avais le temps et l’opportunité. Je suis ouvert à tout. Bien sûr que ce n’est pas facile, ça va prendre du temps et j’ai toujours l’impression que ce n’est pas parfait. Mais je ferai tout pour que mon corps aille mieux.”
Plus en phase avec son physique, Nishikori a retrouvé de la confiance en lui. C’est pour ça qu’il s’autorise désormais à viser plus haut.
“Tant que j’avais cette frustration de ne pas pouvoir jouer comme avant, c’était compliqué de me stimuler et c’était usant mentalement. Je suis satisfait de m’en être sorti. J’ai eu des soucis au service sur mes deux derniers matchs et j’ai laissé mes adversaires dans le confort. Parfois j’ai encore du mal à bien entrer dans la partie. Il y a encore du travail, mais j’y suis presque.”