Andy Murray raconte la bulle de New York
Quelques heures avant de faire son grand retour à la compétition, Andy Murray a raconté au site officiel de l’ATP comment se passait la vie dans la bulle à New York.
Ce samedi soir, Andy Murray (33 ans, 129eme) va disputer son premier match en simple en compétition depuis le mois de novembre 2019, où il avait joué un match de Coupe Davis à Madrid. Opposé à Frances Tiafoe au tournoi de Cincinnati (délocalisé à New York), l’Ecossais espère prendre confiance avant l’US Open et surtout voir si sa hanche ne le fait plus souffrir.
“J’ai hâte de reprendre la compétition, a-t-il confié au site de l’ATP. Ces derniers jours je me suis entraîné avec des top joueurs : Thiem, Rublev et Khachanov. Je me suis bien senti physiquement sur le court, notamment au niveau de ma hanche. C’est important pour moi de savoir comment son corps se sentira après un match de compétition.”
Murray : “Il y aura des surprises”
Alors qu’il avait loué une maison à son arrivée aux Etats-Unis, le joueur écossais a finalement fait le choix de rejoindre la « bulle » de Flushing Meadows, que les joueurs n’auront pas le droit de quitter, sous peine de disqualification (sauf les huit joueurs et joueuses, dont Novak Djokovic, Serena Williams et Victoria Azarenka, qui ont choisi de louer une maison, à un prix que même Murray a jugé trop élevé). Il décrit sa vie quotidienne, si différente des tournois d’avant-pandémie :
“La Fédération américaine a fait un excellent boulot pour tout mettre en place, notamment à l’hôtel. Il y a des jeux, des arcades, des trucs comme ça que j’adore. Je suis encore un peu un enfant (sourires). Ils ont mis en place des nourritures différentes le soir pour les joueurs, on peut aussi se faire livrer. La chambre est vraiment bien. Il y a une salle de sport dans l’hôtel. J’étais un peu inquiet avant d’aller à l’hôtel. Mais une fois que j’y étais et que j’ai vu que tout était mis en œuvre pour que tout le monde soit en sécurité, j’étais relaxé. J’ai déjà été testé deux fois. Il y a des agents de sécurité sur tout le site, pas seulement à l’hôtel, pour vérifier que tout le monde porte le masque. Il y a du gel hydroalcoolique partout. Je me sens bien ici, alors que j’avais des inquiétudes avant. Je pense qu’il y aura beaucoup de surprises lors de ces tournois. D’habitude, on a plus de temps pour s’habituer aux conditions. Mais ça va être différent de ne pas jouer devant les fans. C’est sympa de pouvoir marcher vers les courts d’entraînement sans être arrêté, mais l’atmosphère n’est vraiment pas la même sans les fans.”
Pour retrouver les fans, il faudra attendre le prochain Roland-Garros, à partir du 27 septembre.